Louis Cortot

Légende :

Louis Cortot, Compagnon de la Libération

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Musée de l’Ordre de la Libération Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir-et-blanc

Date document : sans date

Lieu : France - Ile-de-France - Seine-et-Marne

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Contexte historique

Louis Cortot est né le 26 mars 1925 à Sombernon en Côte d'Or. Son père était artisan ferblantier. Il rejoint la résistance au début de l'année 1941, à l'âge de 15 ans. Rapidement, dès le mois de mars 1941, il entre en contact avec l'Organisation spéciale (OS) et manifeste son désir de participer à l'action directe ; il commence par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts. Parallèlement, il doit abandonner ses études au milieu de sa troisième année à l'Ecole supérieure de Suresnes et devient ajusteur. C'est dans l'usine dans laquelle il travaille qu'il confectionne les bombes qu'il va utiliser lors de ses missions.

Louis Cortot réussit avec brio de nombreuses opérations ; il provoque ainsi avec son groupe le déraillement d'un train de tanks provenant des usines Renault, rend inutilisable un transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux en mai 1942 et participe au grenadage d'un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes. En juillet 1942, son groupe fait sauter le bureau du Rassemblement national populaire (RNP) à Boulogne-Billancourt, puis détruit à l'explosif le bureau d'embauche des ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne à Courbevoie.

En janvier 1944, Louis Cortot rejoint les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Seine-et-Marne pour participer à l'implantation d'un maquis à Saint-Mammès. A partir de mai, il est chargé des liaisons entre l'Etat-major des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris.

Le 26 août 1944, il est très grièvement blessé à la face à Lieusaint en Seine-et-Marne, par des éclats de balles explosives, au cours des combats de la libération, faisant, malgré cela, preuve d'un grand courage et de sang-froid en n'acceptant que sur ordre formel de rejoindre un poste sanitaire.

Le 11 novembre 1944, il est décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à l'Arc de Triomphe. Aspirant de réserve à la fin de la guerre, il retourne à la vie civile dans la branche aéronautique. Louis Cortot est président national de l’Association nationale des anciens combattants et ami(es) de la Résistance (ANACR) et membre du Conseil de l'Ordre de la Libération depuis décembre 2010.


Auteur : Vladimir Trouplin